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LUMIERE DIVINE ET ARTISANS DE LUMIERE
25 juillet 2013

GERER LES EMOTIONS, JESHUA PAR PAMELA KRIBBE - Suite et fin

Publié par le 25 juil, 2013 sous Pamela Kribbe |

 

 

0014BringeroftheDawn 

Suite de la canalisation présentée en direct le 6 février 2005 à Haaren, aux Pays-Bas. Les paroles ont été légèrement révisées pour améliorer la lisibilité.

…Bien souvent, vous pensez que la conscience seule n’est pas suffisante pour surmonter vos problèmes émotionnels. Vous dites : « Je sais que j’ai des émotions refoulées, je connais leur cause, j’en ai conscience mais ça ne s’en va pas ».
Dans ce cas, il y a en vous une résistance subtile envers cette émotion. Vous gardez l’émotion à distance, de peur qu’elle ne vous submerge. Mais elle ne vous submergera jamais si vous choisissez de l’admettre consciemment.
Aussi longtemps que vous gardez l’émotion à distance, vous êtes en guerre contre elle. Vous combattez l’émotion et elle se retournera contre vous de plusieurs façons. A la fin, vous ne pourrez pas la garder à l’extérieur. Elle va se manifester dans votre corps sous la forme d’une douleur, d’une tension ou d’une sensation de dépression. Si vous vous sentez souvent abattu, épuisé, c’est le signe que vous refoulez des émotions.

L’important est de laisser les émotions pénétrer entièrement dans votre conscience. Si vous ne savez pas quelles sont exactement les émotions présentes, vous pouvez fort bien commencer par ressentir les tensions dans votre corps. C’est une voie d’accès aux émotions. Tout est stocké dans votre corps. Si par exemple, vous avez mal à l’estomac, vous y portez votre attention et vous demandez ce qu’il se passe. Laisser les cellules de votre corps vous répondre. Ou bien, imaginez qu’il y a là un enfant. Demandez à l’enfant de vous montrer quelle est l’émotion prédominante en lui ou en elle.
Il existe plusieurs façons d’entrer en contact avec vos émotions. Il est vital de comprendre que l’énergie qui se trouve fixée dans l’émotion veut bouger. Cette énergie veut se libérer et elle frappe donc à votre porte sous forme d’une plainte physique ou d’une sensation de tension ou de dépression. Pour vous, il s’agit de vous ouvrir vraiment et de vous préparer à ressentir cette émotion.
Les émotions font partie de votre réalité terrestre, mais elles ne doivent pas avoir d’emprise sur vous. Elles sont comme des nuages devant le soleil. C’est pour cela qu’il est si important d’en être conscient et de les gérer consciemment. Avec un corps émotionnel clair et équilibré, il est plus facile d’entrer en contact avec votre âme ou votre cœur au moyen de votre intuition.

Dans votre société, il y a beaucoup de confusion au sujet des émotions. C’est évident, entre autres, d’après la quantité de polémique et de confusion à propos de l’éducation des enfants. Très clairement, les enfants sont beaucoup plus spontanés émotionnellement que vous, les adultes. Cela crée des difficultés. Que se passe-t-il si certaines de vos limites morales sont franchies ? Que se passe-t-il si la situation vous échappe et que naît le chaos ? Doit-on discipliner les enfants ou les laisser s’exprimer librement ? Doit-on contrôler ou non leurs émotions ?

L’important dans l’éducation d’un enfant, c’est qu’il apprenne à comprendre ses émotions, à comprendre d’où elles proviennent et à en prendre la responsabilité. Avec votre aide, il peut apprendre à les voir comme des explosions d’incompréhension. Cette compréhension empêche votre enfant de se noyer dans ses émotions et de devenir incontrôlable. La compréhension vous libère et vous ramène à votre propre centre sans refouler les émotions. C’est en étant un exemple vivant de ce qu’ils enseignent que les parents apprennent à leurs enfants comment gérer leurs émotions.

Toutes les questions que vous avez sur la façon de vous occuper de vos enfants s’appliquent aussi à vous-mêmes. Comment faites-vous face à vos émotions ? Êtes-vous dur envers vous ? Quand vous êtes en colère ou triste, vous disciplinez-vous en disant : « Allons, ressaisis-toi et avance » ? Refoulez-vous vos émotions ? Avez-vous l’impression qu’il est bon de vous discipliner ? Qui vous a enseigné cela ? Vos parents ?
Ou bien faites-vous l’inverse ? Ravalez-vous l’émotion en ne voulant pas lâcher prise ? C’est aussi fréquent. Peut-être avez-vous depuis longtemps le sentiment d’être victime d’une situation extérieure, par exemple votre éducation, votre partenaire ou votre environnement de travail. Peut-être qu’à un moment donné, entrer en contact avec votre colère liée à des choses négatives qui vous ont influencé aurait été très libérateur. La colère peut vous permettre de vous libérer de ces influences et d’aller votre chemin. Mais vous pouvez aussi vous éprendre tellement de votre colère que vous ne voulez plus la lâcher. Au lieu de devenir une voie d’accès, elle devient un mode de vie. Une forme de victimisation naît alors qui n’a rien à voir avec une guérison. Cela vous empêche d’assumer vraiment votre souveraineté.

C’est très important de prendre la responsabilité de vos émotions et de ne pas en faire des vérités absolues. Quand vous leur donnez le statut de vérités, au lieu de les considérer comme des explosions d’incompréhension, vous allez faire reposer vos actions sur elles et cela va donner lieu à des décisions instables.

La même chose se produit chez les enfants à qui l’on permet trop de liberté émotionnelle. Ils sont livrés à eux-mêmes et échappent à tout contrôle ; ce sont des petits tyrans et cela n’est pas juste. Le chaos émotionnel est tout aussi déplaisant pour l’enfant que pour les parents.
Bref, vous pouvez être soit trop strict, soit trop laxiste dans votre façon de gérer les émotions (et, par analogie, vos enfants). Je veux parler un peu plus du mode laxiste, car il semble plus d’actualité. Depuis les années soixante, il y a eu une prise de conscience collective considérant qu’il n’était pas bon de refouler ses émotions, parce que vous bridez alors votre spontanéité et votre créativité, votre âme, en fait. La société produit ainsi des enfants obéissants et disciplinés qui font plus attention aux règlements qu’aux murmures de leur cœur et c’est une tragédie, pour la société autant que pour l’individu.
Mais à propos de l’autre extrême : comment justifier les émotions au point qu’elles prennent le dessus et dirigent votre vie ? Vous pouvez fort bien observer en vous s’il y a des émotions que vous chérissez tant que vous les considérez comme la vérité au lieu de ce qu’elles sont en réalité : des explosions d’incompréhension. Ce sont des émotions avec lesquelles vous êtes identifié. Le paradoxe, c’est que bien souvent, ce sont des émotions qui vous font souffrir. Par exemple, l’impuissance (« je n’y peux rien »), le contrôle (« je m’en charge »), la colère (« c’est de leur faute »), ou le chagrin (« la vie est mal faite »). Toutes ces émotions sont douloureuses mais, à un autre niveau, elles vous donnent quelque chose à quoi vous raccrocher.
Prenez l’impuissance ou l’impression d’être une victime. Il peut y avoir des avantages à ce schéma émotionnel. Il peut vous donner un sentiment de sécurité. Il vous délivre de certaines obligations ou responsabilités. « Ce n’est pas de ma faute, n’est-ce pas ? »Vous êtes assis dans un coin sombre, mais il a l’air sûr. Le danger de vous identifier ou de vous fondre dans un tel schéma pendant longtemps est que vous perdiez contact avec votre vraie liberté, votre cœur divin intime.
Il se peut que des choses se soient produites dans votre vie qui ont provoqué à juste titre des émotions de colère et de ressentiment en vous. Que ce soit dans votre jeunesse, plus tard, voire dans des vies passées. Il est très important que vous entriez en contact consciemment avec ces émotions et que vous preniez conscience de la colère, de la tristesse ou de toute autre émotion intensément chargée en vous. Mais à un moment donné, vous avez besoin de prendre la responsabilité de vos émotions, car elles constituent vos réactions à un événement extérieur.

Être centré, être dans un état de clarté et d’équilibre spirituel, signifie que vous prenez la pleine responsabilité des émotions qui sont en vous. Vous pouvez alors reconnaître par exemple la colère et dire en même temps : telle a été ma réaction à certains évènements. J’entoure cette réaction de ma compréhension, mais en même temps, j’ai l’intention de la libérer.
Finalement, la vie ne consiste pas à avoir raison ; elle consiste à être libre et complet. C’est très libérateur de relâcher de vieilles réponses émotionnelles qui sont devenues un style de vie.

On pourrait dire qu’il s’agit de trouver un juste milieu subtil entre refouler ses émotions et s’y noyer. Dans les deux modes, vous avez été élevés avec des opinions et des idéaux qui ne sont pas en accord avec la nature de l’alchimie spirituelle. L’essence de la croissance spirituelle est de ne rien réprimer, mais en même temps, de prendre la responsabilité de ce qui arrive. Je ressens quelque chose, je choisis cette réaction, ainsi je peux le guérir. Mon message est en fait : Affirmez votre maîtrise !
Peut-être n’est-ce pas réellement une voie du milieu, mais une voie différente. Il s’agit de maîtrise spirituelle. En acceptant tout ce qu’il y a en vous, vous vous élevez au-dessus et vous en devenez maître. La maîtrise est à la fois ferme et douce. Elle est à la fois très permissive et demande une grande discipline : la discipline du courage et de l’honnêteté.
Affirmez votre maîtrise, devenez maître des fragments et morceaux émotionnels qui vous tourmentent, souvent à votre insu. Entrez en contact avec eux, prenez-en la responsabilité. Ne vous laissez pas diriger par des chocs émotionnels inconscients qui vous mènent dans une impasse ou bloquent votre chemin vers la liberté intérieure. C’est votre conscience qui guérit. Personne d’autre ne peut restaurer pour vous votre autorité sur vos émotions. Il n’existe pas d’instruments externes ni de moyens d’enlever ces émotions. C’est en prenant conscience d’elles avec courage, détermination et compassion qu’elles se libèrent dans la Lumière.
Devenir entier et libre sur le plan émotionnel est l’un des aspects les plus importants de la croissance spirituelle.
Je veux terminer en disant : ne rendez pas les choses plus difficiles qu’elles ne le sont. Le chemin spirituel est un chemin simple. Il est fait d’amour de soi et de clarté intérieure. Il ne requiert aucune connaissance spécifique, pas de rituels, ni de doctrines ou de méthodes spéciales. Tout ce dont vous avez besoin pour votre croissance spirituelle est en vous.
Dans un moment de calme, demandez-vous ce que vous ressentez et laissez votre sentiment vous dire ce qui a besoin d’être clarifié et nettoyé en vous.

pamela kribbe2Faites confiance à votre intuition. Suivez-la. Croyez en vous.

C’est vous le maître de votre vie, le maître de votre chemin unique d’amour et de liberté.

© Pamela Kribbe
www.jeshua.net/fr

Tableau de Talyaa

MERCI DE DIFFUSER CE TEXTE ET D'EN INDIQUER L'AUTEUR ET LA SOURCE: LAPRESSEGALACTIQUE.ORG

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