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LUMIERE DIVINE ET ARTISANS DE LUMIERE
4 novembre 2012

LES NOUVELLE SAISONS, L'HUMANITE ET GAÏA

 

Par le Passeur.

Les saisons changent et nous dessinent le sens de la vie. Elles nous indiquent qu’il n’y a pas de but à poursuivre, qu’il y a juste l’intention d’être au sein des cycles naturels, et que ce que nous y voyons fait la différence. Ainsi l’automne est perçu soit par le flamboiement des couleurs qui signe la transformation de toute chose, soit par la baisse de lumière et par la mort apparente du vivant. Jusqu’aux commémorations des hommes, tout est organisé pour faire pencher la balance des sentiments vers la tristesse et la lassitude. Ne vous laissez pas emporter par ces artifices qui se voudraient des fatalités. Si l’automne nous emplit de la palette généreuse de la diversité, l’hiver qui s’annonce amène l’épure nécessaire au rassemblement de toute vie en ses racines, en son essence. C’est dans le langage de la Nature un rappel à l’unicité, un profond inspir qui concentre la créativité de la vie en son énergie primale.

Voyez ce souffle, percevez cette éternelle respiration, elle préside à tout ce que les univers connaissent des formes de la vie. Cette respiration est le pont entre toutes choses de tous temps et de toutes dimensions, quels que soient les rythmes qu’elle épouse selon les univers. Les souffles ainsi qui se croisent et s’interpénètrent tels les courants sur notre Terre produisent une symphonie dans une autre plus vaste et combien d’autres encore, dont la grandeur et la magnificence demeurent hors de portée de notre vision. C’est toute la beauté de la Création que d’être toujours au-delà de ce que nous percevons tout en nous offrant les chemins qui nous conduisent à en connaître toujours davantage. Ceux qui pensent que ces chemins sont bien injustes par toutes les souffrances qu’on y croise confondent l’expression locale de leur personnalité avec la chorégraphie du macrocosme. Cette œillère limite leur vision et impose un filtre qui nourrit le sentiment de séparation d’où naissent la peur, le conflit et la souffrance. Il n’y a pas de jugement à le constater, ni de culpabilité dont on puisse s’alourdir. C’est la nature même de notre expérience que de permettre de laisser naître en nous une fleur dans le béton et de la reconnaître. Il fallait donc bien des murs et des œillères pour créer des fissures et les voir, afin qu’un rai de lumière y passe et nous attire. C’est là qu’une part importante du collectif humain se trouve aujourd’hui. Au point précis où il voit jaillir une lumière nouvelle dans le pénitencier qu’il avait fini par accepter comme sien.

L’humanité est un vieux prisonnier qui avait trouvé un certain confort dans sa geôle où tant bien que mal il avait finalement un toit, un matelas et une pitance sans avoir à être responsable de lui, et qui franchit enfin le pas de la liberté et de sa responsabilité sur lui-même.  C’est un grand moment dans une vie d’homme que de croire enfin qu’autre chose est possible au point de faire un pas vers l’inconnu. Et pourtant, cet inconnu ne l’est point, car une fois le premier pas fait avec sincérité, un sentiment très familier envahit alors l’être. Un sentiment qui ressemble au réconfort de celui qui retrouve après une très longue absence les sentiers de la forêt qui mènent au logis de sa lointaine enfance. Entendez que cette enfance-là est heureuse, qu’elle est empreinte de la pureté de ses origines, celle qui n’est plus troublée par la basse vibration de sa condition préhumaine. Le nombre de ceux et celles qui en sont là est assez grand pour que devienne visible l’expression, par ceux qui les suivent, du refus de la geôle. Et derrière ceux-là qui s’expriment paisiblement à travers le monde aujourd’hui, une masse bien plus importante et encore inexprimée se trouble et s’émeut de son inertie.

Un processus qui ébranlera peu à peu toutes les consciences est en marche que rien à présent ne peut arrêter. On pourrait penser que cela prendra du temps et d’une certaine manière, cela en prendra pour que chacun qui l’ait choisi voit éclore sa pleine conscience. Mais pour autant, ceux qui précèdent le mouvement vivront très vite une ère de joie où leur pouvoir s’élargira en proportion de leur sagesse. Car nul n’exercera plus d’abus sur autrui et chacun connaîtra ce qui nourrit et non plus ce qui affame. Derrière le chaos visible et la noirceur exprimée, l’Âge d’Or revient et ce n’est pas une utopie.

Comment contribuer mieux à ce que nous voulons faire du monde ? Comment louvoyer encore pour un temps entre deux états ? Peut-être justement en comprenant qu’il n’y a pas deux états. Qu’il n’y a pas de séparation entre le monde sombre et chaotique qu’on a laissé s’établir et le monde paisible et lumineux que nous portons en nous. Les deux justement sont en nous et il nous appartient d’orienter nos élans. L’espoir lui-même en un monde meilleur est seulement une illusion. En fait d’espoir, il y a encore et toujours une attente extérieure. C’est une illusion. Ce monde est ce que nous en avons fait et il sera ce que nous en ferons. Pour parler clair, si ce monde est englué dans de basses vibrations, c’est parce que nous, collectivement, vibrons bas. Une fréquence vibratoire, ça s’élève et il ne tient qu’à nous de le faire.

J’en vois beaucoup, vraiment beaucoup, se plaindre sans cesse de ce qu’ils vivent. Il est grand temps pour tous ceux-là de porter un autre regard sur ce que signifient leurs épreuves. Comme cela a déjà été abordé dans plusieurs articles, dont Il était une fois de l’autre côté du voile, absolument tout dans l’univers est en vibration, du plus petit au plus grand, et nous, en tant qu’être humain, sommes une véritable centrale énergétique qui émet en permanence de multiples fréquences vibratoires dont la somme produit une fréquence globale qui est notre signature. Cette signature évolue elle aussi en permanence en fonction des sentiments et donc des émotions que nous laissons naître anarchiquement en nous. Il n’appartient qu’à nous et à nous seul de mettre un peu d’ordre dans ce laisser-aller dont les conséquences impactent des espace-temps allant jusq’au-delà de notre imagination.

Lire la suite : http://www.urantia-gaia.info/2011/11/05/les-nouvelles-saisons-lhumanite-et-gaia/

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